La peur de l'échec ?
- Iloa Fernandes
- 25 avr.
- 2 min de lecture

Quand nous avons lancé notre projet, nous avons eu cette excitation, cette énergie folle de créer quelque chose. Mais nous avons aussi eu cette petite voix dans nos têtes, qui n’arrêtait pas de chuchoter : "Et si ça échouait ? Et si personne n'aimait ce que nous faisons ?" Et si nous n'étions pas assez expertes !
Au début, cette peur de l'échec nous paralysait presque. Nous étions constamment stressées, nous cherchions des preuves pour rassurer notre cerveau que tout allait bien se passer. Mais plus nous avancions, plus nous réalisions que cette peur de l’échec n’était pas une ennemie, bien au contraire.
C'est ok d'avoir peur, ça ne fait pas de nous de mauvaises futures entrepreneuses. En fait, ça fait de nous des personnes réelles, avec des ambitions, des doutes, des projets. Si nous n’avions pas cette peur, nous aurions probablement oublié de vérifier mille détails, de réfléchir à ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons. Cette peur nous pousse à nous améliorer, à faire preuve de prudence, de stratégie.
Mais attention… ne pas agir par peur, c’est un vrai problème. Parce qu'en restant bloquées, nous nous empêchons de progresser. Il faut apprendre à utiliser cette peur, à la transformer en moteur plutôt qu’en frein.
Avec nos expériences, nous avons compris qu’il fallait d'abord l’accepter comme une étape normale du processus.
En effet, chaque grand projet qu'on admire, chaque réussite cache des échecs, des doutes, des moments de fragilité.
Mais derrière ces échecs, il y a souvent un apprentissage. C’est comme ça que nous avons grandi.
Nous avons aussi changé notre regard, l’échec n’est pas une fin, c’est une chance d'apprendre et de se relever plus fortes. Si ça ne fonctionne pas, ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est ce que nous faisons après. Ce sont les ajustements, les réorientations, les prises de risque qui nous aident à évoluer. Pour nous, un échec est souvent le début d’une nouvelle direction.
Il faut dire que cela nous a aussi permis de bien préparer le terrain.
L’une des premières choses que nous avons apprises, c’est que la peur de l’échec doit être équilibrée par la volonté de prendre des risques. Mais pas n'importe comment : il faut être stratégique, analyser la situation, prendre des risques calculés. Quand nous savons pourquoi nous prenons un risque, ça devient beaucoup moins effrayant. Nous avons appris à bien évaluer les conséquences et à ajuster nos actions en conséquence.
Et le plus important, de rester honnêtes avec nous-mêmes. L’échec est souvent difficile à accepter, mais il est aussi libérateur. Quand nous avons commencé à admettre que les choses ne seraient pas toujours parfaites, qu’il y aurait forcément des échecs à un moment donné, ça nous a permis de faire les choses plus détendues. Nous avons ouvert la porte à des tentatives plus audacieuses, plus authentiques.
Chaque peur, chaque échec, chaque doute devient une partie intégrante de notre parcours. Et c’est ça qui construit notre expertise, et finalement notre succès.
Alors, la prochaine fois que tu sens la peur de l’échec venir… sache que tu n’es pas seul.e. Et surtout, utilise-la pour avancer.
ILOA & EOWYNE
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